devait siéger au lieu encore appelé aujourd'hui LA GERVAISE, ou du moins qu'en cet endroit devait être la maison du Prévôt.

Ces deux hypothèses peuvent être d'autant mieux admises qu 'on trouve les restes d'une construction très ancienne à l'emplacement de LA GERVAISE.

A quelques mètres du calvaire actuel et du clos qui porte le nom de Gervaise, on voyait vers 1830 une petite chapelle appelée la chapelle de la Gervaise.

La tradition locale, qui est souvent l'expression de la vérité, place ce Tribunal près du hameau de la Porterie, en une maison qui aurait existé à la jonction du chemin de Saint Mathurin avec celui de la Porterie à la forêt.

Elle fixe même sur ledit carrefour ou placeau, le lieu d'exécution des criminels et la Porterie, elle même corme lieu de détention.

Les Prévôts pouvaient déléguer une partie de leur autorité à un habitant de la localité qui sous le nom de lieutenant présidait les audiences de justice.

Plusieurs d'entre eux sont qualifiés de "Lieutenant en cette justice et mairie".

Le dernier dont les registres paroissiaux font mention est François CHAMPION, Bailli de CLAIREAU, Lieutenant de TRAINOU, ancien notaire qui mourût en 1761.

A la Révolution, lorsque fut abolie la prévôté de la Gervaise, le chef-lieu de la justice de paix ne fut pas le chef-lieu de district, ce fut CHECY et l'un des cinq juges élus qui devaient présider alternativement les audiences fut un notaire de TRAINOU: Edme CHAMPION.


 

VI - SEIGNEURS ( ET NOBLES ) DE TRAINOU

qui il

Outre le chapitre de Sainte Croix était seigneur d'une partie de cette paroisse, y a eu d'autres personnes qui ont porté ce titre:

du LAC de de DANVILLE;

1585: Messire Adrian MONTISAMBERT, Seigneur de TRAINOU et il avait épousé Marguerite de PAVIE.

II est aussi "Seigneur de TRAINOU en partie et Capitaine exempt des gardes françaises du Roy".

le de

A sa mort, la seigneurie de TRAINOU passe en 1615 à son fils, Messire LANCELOT DU LAC, êcuyer, sieur de MONTISAMBERT et de TRAINOU, sa ferme était Anne de GARRAULT.

Au mariage de son fils Claude (1628) même  LANCELOT DU LAC est  dit  " Seigneur MONTISAMBERT et de la FAUCONNERIE" y demeurant.

En 1649, après sa mort son fils lui succéda: François du LAC, êcuyer, seigneur de MONTISAMBERT, TRAINOU et autres lieux, lequel est mort sans alliance en 1658.

Son frère qui hérita de la Seigneurie fut Claude du LAC,êcuyer, sieur de MONTISAMBERT et de TRAINOU, comme son père, il est quelquefois désigné par le nom de sa demeure et alors appelé Sieur de LA FAUCONNERIE.

Ce seigneur mourut à ORLEANS, paroisse Saint Victor des Ormes et fut inhumé dans le choeui-de l'église de TRAINOU, le 23 Mai 1684.

C'est le dernier seigneur de TRAINOU dont il est fait mention sur les registres de la paroisse.


 

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